samedi 13 décembre 2014

Ecuador. Jours 14 et 15, 11 et 12 décembre 2014. Guayaquil – Montréal - Ugugapug


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J'écris devant le feu a Ugugapug en buvant un bon Schnaps dans mon verre souvenir des Galápagos.
Le matin à Guayaquil a été très agréable. Nous avons pris un taxi pour le Malecón, la promenade au bord du fleuve Guayas.  Il n’y pas longtemps, ce coin était plutôt malfamé mais la ville a complètement refait la corniche au bord du fleuve sur plus de 2 km de long et large de mettons 50 à 100m? On y trouve des aire de promenade avec de l'ombre créée avec des structures comme des voiles, beaucoup de parcs aménagés avec petits bassins et des buissons fleuris, des aires de jeux pour les petits, des endroits pour spectacles, etc. vraiment un plaisir! Quand je pense à nos élévateurs à grains au port de Montréal, un vrai eyesore ; et pourtant Guayaquil c'est pas riche!

Un grand mail est aménagé un peu sous terre, de beau magasins, l'air climatisé et des vitres du côté du fleuve. On peut aussi marcher à l’extérieur, par dessus le mail.  Au bout se trouve un grand musée d'archéologie et d'art moderne mais malheureusement nous n'avions pas le temps de le visiter. Peter et Ginette sont allés voir un plus petit musée près de l'hôtel  et ils l’ont beaucoup aimé. Je n'avais jamais entendu parler de Guayaquil, j'ignorais même son existence, mais je l'ai trouvée très intéressante, beaucoup de verdure, des musées et des possibilités d'excursions d'un jour.

Du retour à l'hôtel nous avons eu le temps de prendre une douche et un lunch au restaurant, La guide de Gate1, Pilar, est venue nous chercher à 12h45 pour l'aéroport. Dans notre section dans l’avion, il y avait un groupe de touristes cubains. C'était hilarant, jamais vu une affaire pareille! Ils avait une quantité inouïe de bagages : et de plus, de grandes poupées, des toutous énormes, des sacs plein de bonbons. Les hommes portaient trois chapeaux "panama" sur la tête… En tout cas ils avaient fait du shopping!  Ensuite il y a eu un remue-ménage de changement de places, le tout dans la bonne humeur et rigolade totale. Je trouve ça formidable cette joie de vivre de gens qui n'ont pas peur de la proximité, qui ne s'énervent pas.  

Le transfert à Panama c'est fait sans problème, à peine 1h30.  Bel aéroport.  J’en ai profité pour m'acheter un chapeau d'hiver!

Nous avons atterri à Montréal vers minuit 30.  Le temps de récupérer nos bagages, acheter un sous-marin chez Subway, appeler la navette, nous sommes arrivés à L'auberge de L'aéroport vers 2h30 et avons éteint les lumières à 3h du matin.

Ce matin, il a fallu pelleter la neige sur l'auto restée dans le parking de l'hôtel à l'extérieur. Ensuite, beaucoup plus agréable, les retrouvailles avec Nives et Lucky-Luke. Nous sommes ensuite allés chez Costco, pour acheter des lasagnes pour la fête de Noël de l'orchestre demain et d'Art Boréal lundi. La vie normale reprends vite son droit et c'est très bien ainsi.

Encore un beau voyage réussi sans pépins, merci bon Dieu.
À la prochaine les amis.


Superbe Malecon
 José Joaquin de Olmedo, précurseur de la révolution du 9 octobre 1820
 Un autre héro de la révolution
 La galerie des héros de la révolution
 Majestueux
 Hôtel de ville
 Beffroi
 Arbre imposant
 Vue sur les environs de l'hôtel de ville d'une des tours d'observation
 Le Malacon et le fleuve Guyas
 Flamboyant somptueux
 Monument en l'honneur de Simon Bolivar et San Martin
 Monument dédié à l'air
  La colline de Santa Ana
Beaucoup plus frais dans les jardins
 Musée d'histoire naturelle
 Dans l'avion, la confusion avec les cubains
  Dans le stationnement de l'hôtel, il a fallu dégager la neige accumulée pendant 14 jours
 
Retrouvailles avec Nives, Blanca et ... Lucky-Luke 

jeudi 11 décembre 2014

Ecuador. Jour 13, 10 décembre 2014. Galápagos - Guayaquil.


Ce matin merveilleux soleil, il faisait chaud, quel dommage que ce n'était pas la journée de la plage! Non, aujourd'hui c'est le centre de recherche de Darwin qui était au programme, il fallait être à l'aéroport à midi.

Le centre est a 10 min. du village de Ayora, très bien situé sur une falaise. Il y avait le grand bateau du National Geographic, Endeavor, qui était amarré au large. Voilà une job que j'aurais aimé avoir; faire la recherche dans de beaux endroits avec accès au lieux interdits aux gens ordinaires! Ils font beaucoup de recherches sur les variations des espèces sur les différents îles, sur le comportement, l'impacts des visiteurs, etc.

Les Galápagos étaient connues des baleiniers et des pirates depuis longtemps, ils venaient justement pour capturer les tortues. En 1832 les îles ont été annexées à l’Ecuador.

Charles Darwin est arrivée sur les îles en 1835 avec son fameux bateau The Beagle.

Des pionniers norvégiens et allemands sont arrivées entre 1920 et 1940, leurs activités agricoles et la chasse ont menacé l'écosystème. La population de toutes les îles ensemble est maintenant de 40 000. En 1959 les îles ont été déclarées parc national, et aucune expansion agricole n’est desormais permise. Mais le mal était fait, surtout pour les tortues, bonnes à manger et facile à attraper.

Le programme de couvage des tortues est donc très important. Un mâle et quelques femelles sont attrapés sur les différents îles et leurs œufs sont couvés dans une couveuse, 98oC pour faire des femelles et 95oC pour des mâles. Les bébés sont gardés au centre jusqu'à cinq ans et ensuite relâchés sur une plage de leur île d’origine. De cette façon ils ont réussi à réintroduire des centaines de tortues. Dans la nature, seulement 1% des bébés survivent. Sur chaque île l'évolution a créé des espèces légèrement différentes. Les tortues des petites îles, ou il y moins de nourriture, sont beaucoup plus petites par exemple.

L'autobus nous a déposés à 15 min du centre, il faisait très chaud et la mer turquoise avait l'air TELLEMENT alléchante! mais c'est fini. Alors on a traversé l'île, pris le ferry pour l'île de Baltra et encore un autobus pour l'aéroport. Après tout ça, l'avion était retardé de plus d'une heure! L'aéroport est assez neuf et beau. Les murs sont faits comme des stores géantes qui changent automatiquement selon le besoin. Ça ventile suffisamment pour éliminer le besoin d'air climatisé. En même temps, ça laisse passer la lumière, assez génial. J'adore lorsque l'architecture est adaptée au climat.
Nous sommes arrivés à Guayaquil vers 16h30, la guide nous attendait mais le temps d'arriver a l'hôtel, avoir des chambres, etc. il était vraiment trop tard pour entreprendre quoi que ce soit. Donc nous avons pris notre welcome drink au bar. Le gens qui avaient pris l'option bateau étaient là et nous avons comparé nos expériences. Contrairement aux attentes, notre option, à l’hôtel, semblait supérieure alors que le bateau était plus cher. Demain matin nous avons rendez vous au petit déjeuner avec le couple russe qu'on avait bien aimé. On va essayer de voir un peu de Guayaquil le matin, à 12h, on part pour l'aéroport.

 Dernières photos du Finch Bay Hotel avant de partir
 Très beau site
 La photo de groupe
 Un mâle assez agressif nous attendait au quai
 Au Centre Darwin, enclos de tortues mâles
 Beau spécimen
 Saddle back turtoise
 Iguane de terre aux super coloris
 Jeunes tortues
 Tortues de petite taille provenant d'une petite île
 
Centre de couvage
Cactus en fleur

 Flamboyant orange (Acacia)
 Flamboyant jaune
 En chemin pour l'aéroport, visite d'un énorme gouffre
 À l'éroport, les pinsons sont là en grand nombre
 À la prochaine

 

mercredi 10 décembre 2014

Ecuador. Jour 12, 9 décembre 2014. Finch Bay Hotel, Galápagos

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Départ de l'hôtel a 8h30, encore avec l'autobus pour rejoindre le bateau de l'autre côté de l'île. Après un cours trajet en bateau, nous sommes arrivés sur le site de plongée (snorkeling), devant une falaise. Il fallait sauter du dinghy dans l'eau profonde ce qui m'a donné la trouille un peu. Je n'ai pas pris des palmes, car j'ai beaucoup de difficulté à les mettre et je suis très maladroite avec elles. Alors pour ne pas faire la folle dans le dinghy j'ai préféré de ne pas les mettre. Finalement ça a super bien été, je me suis tenue près d'André et j'ai eu bien du fun. Nous avons vu beaucoup de poissons mais peu de coraux. Tout le monde nageait dans la même direction en suivant la falaise, une bonne façon de garder le groupe ensemble. La température n'était pas très belle et l'océan plus froid qu’hier alors après la nage nous avions un peu froid. Le soleil est revenu dans l’après-midi.

Prochain arrêt : l'île Plaza, un petit rocher plein d'otaries et d’iguanes. Heureusement il y avait un deuxième guide avec nous qui était beaucoup plus intéressant que notre guide principal, alors je me suis collée à lui et ça a vallu la peine; cette île est habitée par les otaries célibataires qui n'ont pas réussi a se créer un territoire et des femelles dans la colonie, sur une autre île voisine. Alors ils viennent là pour se faire une petite santé, manger, dormir et, plus tard, ils se réessayeront pour devenir des alphas dans la colonie. Les femelles qui sont là, sont venues accoucher sur l'île parce qu’elle est très sécuritaire et elles ont la paix. Le célibataires prennent chacun leur tour pour patrouiller la côte. Ils aboient tout le temps, surveillent les requins ou autre danger et ne mangent pas les jours ou ils gardent. En plus il ne touchent pas au femelles et ne font pas de batailles entre eux puisqu’ils n'ont pas de territoire à défendre. Les bébés jouent dans des petits coins protégés surveillés par une mère, comme une maternelle. En tout cas je trouve incroyable que ces animaux se créent un système aussi évolué et efficace. Nous avons vu un bébé qui avait encore son cordon ombilical et aussi un qui était mort.

Les beaux crabes rouges s'occupent de nettoyer les cadavres, les iguanes en mangent aussi un peu, mais c'est surtout la job des crabes.

Il y a une surpopulation iguanes terrestres et marins sur l'île et pour le moment les scientifiques n'ont pas trouvé une solution pour la contrôler. Leur seul prédateur, la buse du Galápagos, ne vient pas sur cette île. En conséquence, les cactus Opuntia n'arrivent pas a se reproduire, les jeunes pousses sont immédiatement mangés par les iguanes. Voilà comment c'est difficile de régler la nature, on protège, mais ce n'est pas si simple que ça.

De retour sur le bateau très bon lunch vers 14h, nous étions plutôt affamés.  Comme hier, c’était un buffet gastronomique. Cette fois le bateau nous a ramenés au port de Ayora, pas d'autobus! André et moi sommes restés a Ayora pour voir un peu. Village plus cosmopolite que sur le continent, l'artisanat de bonne qualité et des bars terrasses. Aussi beaucoup de vie locale; plein d'enfants dans le parc, deux match de volleyball encouragé par des spectateurs, des skateboard, des vélos, etc. Ce n'est pas étonnant car le tourisme et la seule industrie. Les Galápagos reçoivent plus de touristes que le Machu Pichu, quelque 200 000 par année ; c'est un peu trop malgré tout les restrictions. Tout les bateaux sont obligés de faire approuver leur itinéraire par le service des parcs. Par exemple sur l'île Plaza quatre bateaux avec 16 passagers sont autorises de visiter l’île, pas plus, mais ça dérange quand même.
Demain on va voir la station de recherche Darwin et puis c'est bye bye.

 
En sortant de l'hôtel, un iguane sur fond de couleur...
... un autre qui prend son bain...
... et un otarie qui veut faire un tour de bateau.
 Sur le pango en allant vers le yacht, avec Roberta, Meredith et Tom
 Nous approchons du site de plongée
Très escarpée
C'est profond et il y a beaucoup de poissons... mais pas de caméra
Sur le pango avant la plongée
Tout le monde à l'eau
À mon tour d'y aller
Très bonne plongée. Avec Vreny, Lynda et Meredith
Nous nous dirigeons vers l'île Plaza
Petit relax
L'île Plaza
Swallow tailed gull
Otarie nouveau né avec son cordon ombilical
Crabe rouge essentiel pour le ménage
Iguane de terre
Cactus opuntia.  Pour se protéger des iguanes, ceux qui survivent poussent en hauteur
Iguane de mer
Iguane de terre
Ground finch
Paysage sur l'île
Lézard de lave
Deux mâles célibataires
Un mâle garde les petits
Celui-ci pratique l'apnée
Bain de soleil
Des frégates suivent notre yacht
Superbe planeur
Au village d'Ayora, parties de volleyball
 Un héron bleu nous attendait à la piscine