On se rend au cimetière en tansport public
L'entrée principale
Les coupoles
À l'intérieur, de beaux jardins paisibles
Cortège funèbre avec voitures de golf
Le tombeau de Petar Preradovic, premier poète croate
Superbes arcades
Le tombeau de Franjo Tudman, le premier Président de Croatie
Bon petit lunch avec Nicole Carreau et Loulou Vanasse
À une intersection, statue de Nikola Tesla. Oeuvre de Ivan Mestrovic
À la brasserie pour le repas d'adieu
André fait le discours de remerciement pour notre guide Vjeko.
Journée libre à Zagreb. Vjeko, notre guide, nous a proposé un tour guidé du cimetière Mirogoj, le "Père Lachaise" de Zagreb. Seulement la gang de Poly (Carreau, Hébert, Loulou et nous) sont allés. Nous avons pris le bus public pour nous y rendre. Déjà ça c'est toujours amusant, une brève immersion dans la vraie vie des gens.
Le cimetière est comme un immense parc dont la façade d'entrée est une extravagance de style néo-renaissance avec 18 coupoles et des arcades. Dans ces arcades dorment plusieurs personnages connus de Croatie. C'est donc plutôt un cours d'histoire dans la nature que nous avons suivi. La chose bien est que les quatre religions de Croatie y sont representées sans séparation. Donc, on trouve catholiques, orthodoxes (écriture cyrillique), juifs (hébreu) et musulmans (arabe) plus ou moins mélangés.
Il y a le premier Président de la république Croate, Franjo Tudman, des patriotes croates, des poètes, des familles cossues
L'histoire de Petar Preradovic m'a intéressée, vu le mélange linguistique dans ma propre famille. Petit, il ne parlait que l'allemand. Plus tard il s'est rendu compte de cette aberration, a appris le croate et est devenue le premier poète a écrire dans cette langue. Il est considéré comme le père de la langue croate et sa grammaire est utilisée aujourd'hui dans toutes les écoles.
L'après midi était beaucoup moins intellectuelle, en commencant par un bon repas sur une terasse ensoleillée. Ensuite nous nous sommes dispersés, André et moi sommes allés à la recherche d'un magasin qui pouvait nous imprimer une photo. André voulait donner une photo du groupe a Vjeko dédicacée par tous, en même temps que son cadeau en argent. Après trois essais nous avons trouvé un petit trou qui reparait des ordinateurs, des imprimantes, etc. Le jeune, très sympathique, nous a aidés avec beaucoup de patience. Il n'y avait pas de WiFi, alors comment transférer la photo sur son ordi? Finalement c'est par texto d'un téléphone à l'autre que cela a marché. Je vous dit tous ça parce que pour cette demi heure de trafiquage, la photo 8x10, et l'enveloppe, il nous a chargé 3 Kuna = 60c. Ce sont ce genre de rencontres qui enrichissent le voyage.
Ensuite cafe et pipi, oui ça va toujours ensemble car les toilettes publique sont très rares et la politesse veut qu'on consomme avant d'utiliser les toilettes. Flanage; beaucoup de bijouteries et de chaussures, et surtout des cafés, je n'en ai jamais vu une telle concentration... et ils était tous pleins. Il faut dire que le lundi de Pentecôte est férié ici, alors ça explique la présence de tant de gens locaux en train de se la couler douce.
Petit drink avec mon frère pour vider la bouteille de Schnaps, et souper dans une brasserie avec saucisse, fèves, genre de kebab, patates -- bon mais en peu lourd -- le tout arrosé avec de la bonne bière en fût. Discours d'adieu, remerciements. Très réussi.
Khalas, c'est fini. J'espère que le printemps est arrivée dans le Nord, j'ai hâte de me mettre dans la terre, même avec nos fleurs plus modestes qui, comme nous, s'épanouissent dans notre climat un peu rude.
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