Jour 9, mardi,14 mai 2013, Trogir, Split

 

Trogir, une des portes protégée par le Saint-Étiene local (Il n'est que béatifié)

  

La cathédrale de Split

 

Le portique fort sculpté 

 

Détails

  

Me voici sur la tour

 

Je suis même montée dans le clocher... mais quelle peur! 

 

Vue du clocher

Split

 

Avec Franz et Jennifer dans un café de la Riva

 Maquette du château de Dioclésien

 La crypte du château

(Les titres sont à arranger... il est tard... AB)
Bon, en autre blog qui ne partira pas à temps, c'est vraiment très frustrant cette affaire de wifi.
La meilleure chose pour moi aujourd'hui: j'ai revu mon frère Franz et son épouse Jennifer. Le rendez-vous en allent vers Trogir à très bien marché.
Avant midi, tour guidé de Trogir avec en autre excellent guide qui est resté avec nous pour la visite de Split en après midi.
Trogir, cité médiévale patrimoine de l'UNESCO depuis1997, est reliée à la terre ferme par un petit pont, l'intérieur des murs est zone piétonne. Elle a connu le même sort que plusieurs autres: occupation grecque suivie par les romains, rasée par les ottomans et abandonnée par ses habitants en 1123. Ranimé par la couronne d'honoraires 70 ans plus tard et, finalement, achetée par Venise en 1420.  Contrairement a Split qui accueillait les vénitiens a bras ouvert, Trogir les acceptait difficilement, ce qui explique pourquoi Split a connu un essor plus grand. Malgré l'animosité, les vénitiens y construisent de magnifiques églises et palais. Ce qui me plait beaucoup dans toutes ces villes c'est que les églises, en particulier les cathédrales, sont toujours entourées d'un parvis important, dallés avec de belles pierres ocres si importantes pour cette région. Quand on sort du dédale des rues étroites et donc sombres, sur la grande place ensoleillée avec une belle église, ça donne un moment de Aaa. L'autre endroit avec un peu d'espace été la Riva, promenade sur l'eau. La Riva droit son excistence à Napoléon! Eh oui, il a passé par la, il a détruit les murs de protection qui ne servait plus a rien et a utilisé les pierres pour faire l'esplanade. A Split il a fait la même chose. Je ne vais pas vous faire le récit des saints évêques etc, mais "la petite histoire", ainsi que la "grande" était  très intéressante à suivre.  Apres une heure "libre" que nous avons employé pour déjeuner avec Franz et Jennifer sur la Riva de Napoléon, nous sommes réparti pour Split. La ville moderne de Split est plus importante que Trogir, mais l'espace ancien, lui aussi patrimoine de l'UNESCO, est petit. La majeure partie de vieille ville est occupée par le palais de Dioclétien. Celui-ci était natif de Salona (à côté de Trogir) et fut empereur de l'empire romain de 284 AD a 304. Après ces 20 ans de règne il abdiqua, chose inusité pour un empereur vénéré comme dieu, et décida de se construire un somptueux palais pour sa retraite. En fait c'est une ville qui construisit: son palais, des temples, un grand mausolée, plus grand que le temple a Jupiter, et les quartiers pour les soldats et les esclaves. Comme Trogir, Split est une île avec un port très bien protégé par des îles au large. Au temps de la construction du palais il n'y avait pas d'autres habitations sur l'île, et a la mort de Dioclétien, elle fut abandonnée. Ensuite, les refugiés des villes rasées par les turcs, s'y installèrent. La suite est comme Trogir mais avec plus de faste.
La description des bâtiments je laisse aux photos, c'est trop long! Nous avons soupé à Split et sommes rentres a l'hôtel tard. Je pense que l'emplacement de l'hôtel, à plus de 30 minutes (sans circulation) de Split, est mal choisi, car demain nous devrons repartir a Split et après demain encore une fois. Beaucoup de temps d'autobus mais on ne peut pas tout avoir.