Déjà la dernière entrée
pour ce merveilleux voyage. Les gens à la maison se sont à peine aperçus de
notre départ ; deux semaines ça va si vite mais, pour nous, c'est une
petite tranche de vie très importante et le souvenir va nous nourrir longtemps.
Réveillés à 5h pour être à
la guérite du camp a 6h15. Belle journée, la lumière du matin n'a pas son
égale. Sur une colline assez raide un éléphant profitait du soleil, je ne
savais pas qu'ils aiment grimper? Un peu plus tard, une tête de girafe a apparue,
notre deuxième dans ce parc, et enfin, à la sortie, un phacochère a fait
l'office d'être le dernier animal de notre périple.
Venait ensuite les 550 km
pour atteindre Johannesburg. Au début, vallons parsemés de villages. Ce ne sont
pas vraiment des villages comme on entend chez nous; le cabanes sont
éparpillées sur des collines sans centre ni ordre apparent. Les maisons sont
des petits cubes souvent ne comprenant qu'une pièce, couvertes d'une toit de tôle.
Occasionnellement, on voit encore les toits de chaumes et les constructions
circulaires qui étaient la tradition. C'est dommage, non seulement c'était plus
joli mais elles me semblent plus adaptées au climat que les toits de tôle mais
je ne connais rien des circonstances : peut-être qu’il n'y a plus de
chaume ou que c'est plus cher ?
Partout sur les routes on
voit des gens qui marchent. Ils doivent marcher de très longues distances car
parfois on les voit au milieu de nulle part, sur une pleine avec rien...
Les écoliers sont ramassés
par de petits autobus, il y en a plein, tous en uniforme, très propres, beaux à
voir. Les petits sont plus nombreux que les grands, peut être qu’ils ne vont
pas à école très longtemps mais au moins l'alphabétisation a dû augmenter de
façon phénoménale.
Plus près de Johannesburg,
le pays devient plat, le « high veld », avec du maïs surtout. Nous
sommes passés tout près de la ville ou nous avons habité il y déjà 60 ans! Il a
du changer ; c'est drôle… pourquoi ces deux ans passés là-bas mont
tellement marquée? Une question pour un Psy.
Le voyage sans arrêt et
sans pépins nous a amenés chez Avis a 13h30. Le GPS a bien fait sa job, nous
sommes rentrés dans la ville comme des pros. Sur la route, nous avons rencontré
un convoi hors normes, tirés par trois remorques, une partie de grue portée par
des centaines de roues. André était bien impressionné et il a mis la photo,
alors je vous le mentionne.
Après Avis, il a fallu
retourner notre téléphone loué qui nous a été vraiment utile et abordable. Le
vol n'était qu'à 19h25, donc pas mal de temps a « niaiser » à
l'aéroport mais, comme nous ne voulions pas être stressés sur la route, nous
avons préféré attendre que d’être à la course. Le vol était sur un A380, la
grosse bibitte française d’Airbus! Très smooth, un peu plus de place que dans
les vieux avions et, surtout, très bonne organisation pour l'embarquement. Les
700 à 800 passagers sont rentrés très vite et, une fois dedans, on ne rend pas
compte de la grandeur. Le deuxième étage a une entrée séparée, on ne réalise pas
qu'il existe. L’avion était plein et j'ai trouvé la nuit très longue avec bien
des nervosités dans les jambes.
Nous sommes arrivés à
Charles-de-Gaulle à 5h30, il n'y a pas de décalage horaire. Le vol pour
Montréal était à 11h, nous avons pu dormir un peu sur des fauteuils
confortables, suivi d’un petit déjeuner. Nous sommes arrivés à Montréal vers 14h.
Tout va bien à la maison.
André a le Forum du CRIAQ
avec banquet, etc., moi je suis montée pour chercher Lucky Luke au chenil à Sainte-Agathe. Toujours un énorme
plaisir de le retrouver et de voir sa grand joie.
Bonjour à tous… et au prochain voyage.
Réveil
matinal, nous sommes sur la route à 6h. Beau paysage à l’aube
Surprise,
nous apercevons un éléphant sur la montagne…
… et
une girafe sur le bord du chemin
À la guéritte de sortie, un phacochère est venu nous dire adieu
Notre
parcours en auto de Hluhluwe à Johannesburg. 551km en 7h12 presque sans arrêts. Johannesburg est à 1675 m d'altitude
Au
village de Hluhluwe, les habitants attendent leur transport rudimentaire ou
marchent
On
longe la frontière du Swaziland
Cabanes
typiques
Vers
8h40 nous sommes bloqués par un convoi qui occupe presque la pleine largeur de
la route
Trois
tracteurs, et un pont porteur de 144 roues à chaque extrémité
Vendeuses
de fruits et légumes comme celles qui nous ont ravitaillés tout au long du
séjour
Voici
la carte résumant nos déplacements en Afrique du sud, en tout 3 300 km
C’est
en Airbus A380 que nous volerons de Johannesburg (JNB) à Paris (CDG). Ce sera un Boeing 747-400 de Paris à
Montréal (YUL)
JNB-CDG,
8476km, 10h25 de vol. CDG-YUL, 5530km,
7h05 de vol. Départ de Hluhluwe à 6h (minuit, heure de Montréal) le 14 avril, arrivée à Montréal à 13h55 le
15 avril; en tout, presque 38 heures en déplacement
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