mariand: avril 2015

samedi 25 avril 2015

Guatemala. Jour 11, 22 avril 2015, retour à Montréal

Le 22 avril en soirée... Voilà, je suis assise dans l'aéroport de Mexico. Quel fouillis! Nous n'avons pas pu obtenir les cartes d'embarquement pour Montréal depuis le Guatemala, donc il a fallu faire une queue de cinq rangées de zigzags interminables. Je suis déjà crevée et le long bout du voyage reste encore à faire. Pas grave, c'est le prix à payer lorsqu'on voyage.
Ce matin c'était, par contre, très agréable. Réveil un peu plus tard, dernière rencontre avec les amies du groupe et puis en taxi au musée Popol Vuh. Le nom vient d'un grand récit Maya. Nous avons suivi les conseils d'Estuardo, il avait bien raison; le musée était vraiment beau. C'est un musée privé sur un campus d'une université privée. Beau bâtiment moderne, beaucoup d'arbres (Jacarandas), propre.
Nous avons vu beaucoup de masques, des gros brûleurs d'encens, des statuettes en pierre, etc. Les pièces de céramique avec des dessins fins en rouge ocre et noir. Ces dessins sont toujours symboliques mais leur signification m'échappe. Il faudrait lire le livre de Popol Vuh mais la fille ma expliqué que c'est difficile à comprende et que même eux le lisent seulement avec un prof.
Il y avait aussi une petite collection d'objets religieux espagnols.
Le chauffeur de Gate1 est venu nous chercher a l'hôtel a 15h30 pour nous emmener à l'aéroport.
Le 23 avril ... Comme déjà mentionné, le transfert à Mexico était bordélique. Heureusement nous avions assez de temps, notre vol pour Montréal était a 0h30. Nous sommes arrivés à 7h30, heure d'ici, vol sans histoires. La dame de l'Auberge de l'aéroport est venue nous chercher, elle a permis à André de prendre une douche rapide. Nous sommes allés à notre concert de l'OSM à 10h30 et ensuite nous nous sommes dépêchés pour prendre Lucky Luke au chenil Quatre-pattes. C'est toujours très agréable de voir notre cher Lucky qui nous reçoit avec tant de plaisir!
Moins agréable : la température, 0C et de gros flocons de neige! La neige sur le chemin a fondu mais dans la rocaille et le jardin, il y en a encore beaucoup.
Voilà un beau séjour qui se termine en beauté, avec des rencontres et des expériences enrichissantes. Merci la vie; à la prochaine.

Notre courte visite de 7 km en taxi à Guatemala-city, de l'hôtel Barcelo à l'université Francisco Marroquin

Devant l'université Francisco Marroquin où se situent les musées Popol Vuh et Ixchel

Me voici avec un masque de maya moustachu

Et André aussi

Statuettes mythologiques datant de 900 av J-C

Couvercle d'encensoir représentant une femme assise tenant un canard, 250-600 après J-C

Déesse du cacao. Découvert tard dans l'époque des mayas, on attribua au cacao des propriétés de culte

Le codex de Dresde, un des plus vieux vestiges préservés de trois livres de la période pré-hispanique écrit au 13e siècle. Contient des calendriers, les cycles astronomiques de la planet Venus et des éclipses solaires et lunaires, etc.

Entrée du musée Ixchel du textile

Bel exemple d'habits colorés qu'on retrouve couramment aujourd'hui

Métieur à tisser

L'ensemble de notre voyage en sol guatémaltèque, En tout 1820 km, incluant le vol de 300 km de Guatemala-city à Flores

Coucher de soleil dans l'avion

Voyage de retour Guatemala-city - Mexico - Montréal, 1220 km + 4000 km

Nous retrouvons notre Lucky-Luke chez Quatre-Pattes

mercredi 22 avril 2015

Guatemala. Jour 10, 21 avril 2015. Panajachel-Antigua-Guatemala city.

Hélas le dernier jour des vacances est arrivée. Vers 5h du matin le ciel était rouge et les volcans invisibles pendant la journée se sont finalement montrés. J'étais bien contente de les avoir vus.
La route vers Antigua traverse des paysages verdoyants et très escarpés. Chaque petit lopin de terre est cultivé, quel travail éreintant!
Antigua fut fondée en 1549 par les espagnols, elle était la troisième capitale du royaume de Guatemala qui comprenait tous les pays de l'Amérique centrale et une partie du Mexique. Elle est connue pour son patrimoine espagnol bien préservé et est devenue un site du patrimoine mondial de l'UNESCO. C'est très différent de tous les villages que nous avons visités. Les maisons ont un seul étage, elles sont peintes dans les tons de pastel, la plupart des toits sont en tuiles. Beaucoup de fenêtres ont des grilles en fer forgé avec des pots de fleurs derrière. Vu son statut de patrimoine historique, tout est soigné, pas de détritus qui défigure tant les autres endroits. Évidemment, les gens ordinaires ne peuvent plus se payer le luxe d'habiter dans l'enceinte de la ville devenue très chère. Estuardo qui est né a Antigua, a du déménager juste en dehors de la ville.
En plus des magasins et des restaurants, la ville est aussi réputée pour ses écoles de langues, pour son espagnol le plus pur et pour son école de métiers. L'alphabétisation ici est de 100%.
Les édifices les plus remarquables sont les nombreuses églises et ruines d'églises. De la cathédrale Saint Jacques, il n'en reste qu'un quart qui est utilisé comme église, le reste, immense, a été détruit par les tremblements de terre dont le plus récent a eu lieu en 1976, mais les ruines sont sauvegardées et sécurisées avec l'aide de l'UNESCO. Une église sur-dimensionnée pour se petit bourg. Comme nous avons déjà vu à Quito, les ordres religieux se faisaient la compétition à qui construisait plus grand ou plus artistique. De nombreux couvents, des bâtiments administratifs et militaires sont également préservés.
Le plus sympathique sont les cours intérieures qui sont parfois des restos, parfois ils sont entourés de magasins, parfois privés mais toujours fleuris, frais et calmes.
Nous avons mangé seuls, dans un resto typique recommandé par Estuardo. Il était justement dans une cour avec de jolies touches; céramiques, meubles, fer forgé.
Je n'ai pas mangé très exotique car je n'ai pas pu résister au légumes rôtis. Les légumes ici sont tellement "tasty", comme dirait Peter, que je ne m'en lasse pas. André a choisi un piment farci; délicieux.
Ensuite nous avons parcouru les églises, les jolis cours, le lavoir...pas de temps pour les magasins.
À 15h le bus nous a ramenés a l'hôtel Barcelo. Kissi kissi dans le lobby. Plusieurs personnes, surtout Estuardo, étaient vraiment très agréables, ça nous a fait de la peine de les quitter. On est supposé garder un certain contact avec le blog et les photos, on va voir.
Notre avion n'est qu'à 18h30 demain, alors nous allons visiter un musée, le Polo Vuh, dernière recommandation du guide.

De Panajachel à Antigua et Guatemala-city. Parcours de 155 km avec des altitudes atteignant 2650m

À 5h du matin, de la fenêtre de notre chambre, vue du volcan Atitlàn

Nous quittons pour Antigua via la Pan-américaine... tout est verdoyant.

Le pères et ses fils cantonniers (ils ne vont pas à l'école)

Belles montagnes

Nous arrivons à la périphérie d'Antigua

Notre marche de 9.4 km à travers les rues et les ruines

Église de Notre-Dame de la Merci (Iglesia de la Merced)

Détail de la façade

Arcade de la 5e avenue. À l'arrière le volcan de Agua

Vendeuses relax

Les vendeuses de mangues

La cathédrale de Santiago détruite en grande partie

Seule la partie rose a été préservée

La partie en ruive

Beaux détails

We all look so young in front of those ruins

Écoliers

Hôpital

Église de San Francisco (?)

Plafond tuilé de l'hôtel de ville

Propriétés adjacentes appartenant aux membres d'une même famille

Une des nombreuses cours intérieures

Banc espagnol

Université de San Carlos

Calèche à la plaza cenetrale

Au restaurant Fonta Calle Real

Rue pittoresque

Cours du couvent

Lavoir public

Une autre superbe cours intérieure

lundi 20 avril 2015

Guatemala. Jour 9. 20 avril 2015 Lac Atitlàn, Panajachel - Santiago

Journée paisible aux couleurs locales à laquelle le récit de Estuardo a mis une note triste et noire de son pays.
Commençons par le fla fla. Nous avons pris un bateau juste devant l'hôtel pour traverser le lac Atitlàn et visiter le village de Santiago. Traversée de 25 min, belle brise mais toujours cette brume qui nous a empêché de bien voir les montagnes autour.
Santiago n'a rien de très spécial, une rue commerçante avec des vendeurs un peu moins agressifs mais bien à l'affût des acheteurs. Nous avons été accueillis par une dame et sa fille dans leur maison misérable mais qui était déjà plusieurs coches au dessus de bien d'autres. Estuardo voulait qu'on comprenne un peu la vie des gens au quotidien. La fille, Anna, nous a fait une démonstration de la coiffe traditionnelle, avec un simple ruban elle a fait un chapeau. Nous sommes ensuite montés jusqu'à l'église et la bien assis au frais, Estuardo nous a raconté l'histoire de ce village.
C'était un village relativement prospère qui bénéficié du commerce entre les villages du haut Guatemala et la côte,k. Vers les années 60 (mes dates ne sont pas 100%), l'armée a commencé à demander une espèce de taxe de guerre pour les marchandises dans les deux sens. Tellement, que le commerce a cesse et les gens se sont repliés sur la pêche et l'agriculture. A ce moment vient un prêtre catholique de l'Oklahoma, Stanley Rother, qui avait vraiment le bien-être des gens à cœur; il leur donne des ateliers pour apprendre à planter, à vendre, à faire des choses, bref les gens ont créé la première coopérative du pays et ça allait bien. 1976 année du grand tremblement de terre qui a causé tant de dommages tout autour. L'église, ainsi que les maisons furent détruites. Le prêtre est retourné en Oklahoma, a ramassé de l'argent et il a fait rebâtir l'église, redonnant un peu d'espoir au gens démunis. Mais les attaques de l'armée continuèrent et les villageois ont prenaient refuge dans l'église. En janvier 1981 l'armée est entrée au village, elle a abattu le prêtre dans son église et ensuite elle a fusillé 10 travailleurs de la coopérative dans leurs champs. Durant tous les années de la guerre civile, plusieurs massacres d'hommes ont eu lieu. Les femmes ont du subir les abus des soldats en plus de ne plus avoir de pourvoyeurs. De ses viols beaucoup d'enfants sont nés dont le père n'a pas été identifié. Résultat: beaucoup de villageois sont frères et sœurs sans le savoir et aujourd'hui il y a plusieurs enfants un peu handicapés résultant de mariages ci-sanguins.
C'est aussi de ce village que est parti une grande marche de manifestation suite à un autre massacre et les villageois ont demandé à l'armée de les tuer sur le champs ou alors de leur foute la paix. L'armée se retira en décembre 1990. La paix fut signée en 1996, après une guerre qui a duré 30 ans. Encore jusqu'en 2003-2005 l'armée revenait au village pour encore tuer quiconque montrait la moindre initiative. J'ai trouvé la façon d'expliquer du guide touchante et sincère, il n'a pas essayer de blâmer un côté ou l'autre. Je dois me renseigner sur Google mais je suis presque sûre que les américains était du côté du gouvernement.
Retournons au tourisme qui, malgré tout , fait beaucoup de bien au gens maintenant. Nous sommes retournés chez Anna pour lui acheter encore des carrés brodés pour des coussins. Je n'en avait pas vraiment besoin mais c'était pour la remercier de nous avoir reçus chez elle. J'ai aussi acheté un sac fourre tout. Tout se passe sur une rue donc les gens du groupe se croisent et nous comparons nos achats; sympathique.
Le bateau nous a débarqués devant un hôtel près du nôtre qui a un jardin magnifique. C'était un changement d'atmosphère très apprécié, nous avons pris de belles photos. Ensuite, retour à l'hôtel en 10 min avec notre bus.
L'après midi était libre. Nous avons marché au village ou nous avons trouvé un petit café très propre avec panini et capuccino. Encore flânage dans la rue mais sans achats. Sieste et blogue, ce soir déjà le dîner d'adieu. Demain soir nous sommes de retour à Guatemala-city et le souper n'est pas inclus alors nous ne serons plus ensemble. Il y a de très gentils gens dans le groupe.