mariand: 6 janvier 2014. Jour 7, Isula Rossa, Calvi, Pointe de la Revellata.

mardi 7 janvier 2014

6 janvier 2014. Jour 7, Isula Rossa, Calvi, Pointe de la Revellata.

Après de longues rêveries sur la carte et des discussions avec Nico, qui est guide de montagne, nous avons abandonné d'essayer de faire même un petit bout du GR 20. Mais notre programme était quand même merveilleux. La route qui traverse la Corse d'est en ouest et qui relie Bastia a l'Île Rousse (Isula Rossa), est d'une grande beauté. La vallée, arrosée par la rivière Golo, est un peu plus large; elle permets un peu d'agriculture mais reste essentiellement sauvage. Les villages ne sont pas dans la vallée mais perchés au plus haut parmi des rochers impossibles, vraiment étrange. C'était pour se protéger contre l'ennemi. Personnellement je n'aurais pas aimé affronter mon ennemi le dos au mur... observation stupide mais quand même. Mais la grande beauté vient du fait que derrière la première chaîne de montagnes apparaissent les hautes cimes enneigées du massif du Monte Cinto.
Après une heure de route on bascule sur la côte occidentale beaucoup plus escarpée que l'orientale. Autour de l'Isula Rossa des vignobles, des forêts de pins et d'eucalyptus. La ville est très touristique mais endormie en hiver, nous ne nous sommes pas arrêtés. Les 50 km jusqu'à Calvi au sud, sont une merveille pour tous les sens : ça sent bon, le spectacle est grandiose et la route bonne. Voyager en saison morte a l'avantage d'être plus ou moins seuls. Nous avons mangé devant la marina de Calvi. Sur une terrasse au soleil, la belle vie!
L'office du tourisme nous a suggéré une promenade jusqu'au phare de la Revellata. Belle marche à travers le maquis avec la mer des deux côtés. Elle était un peu plus ardue que prévu, le GPS nous a informés que c'était 9 km aller-retour. Et, pour une fois, je me suis rendue jusqu'au but fixé et je suis très heureuse. Dans un décor comme ça et un dégré de difficulté négligeable c'est facile.
Après demain, un ami à Michel nous proposé une randonnée plus difficile, Claude et moi avons un peu la trouille, mais j'ai hâte!
Sur le chemin du retour nous nous sommes arrêtés chez cet ami, Doumé Fillippi, pour discuter de la randonnée. Un bon vin sur l'estomac vide et fatigué nous a presque soulés.
Voilà une superbe journée passée, à mettre dans la poche, keep it for a rainy day!
Demain pas sûr du programme, on verra!