vendredi 15 février 2013

Jeudi 14 et vendredi 15 février. Le retour

Notre dernier jour....
Le matin très relax, nous sommes partis vers 9h et nous sommes arrivés chez le locataire de voiture à Liberia sans encombres. La navette de Adobe rent-a-car nous a amenés a l'aéroport. Très bel aéroport, petit, gens souriants, pas de queues. Nous avons déjà vérifié pour une prochaine fois: il existe un vol direct de Montréal a Liberia donc finis les transferts par les USA! En effet le transfert à Miami fut des plus désagréables. On arrive; corridors interminables; escalateurs; Skytrain; autres escalateurs pour finir dans la grande salle avec les queues en zig-zag pour passer l'immigration (pourtant, zut, nous sommes en transit!) finalement arrivés a la guérite nous sommes refusés car la déclaration était remplie au crayon! Bon, on recommence, on passe avec le papier écrit à l'encre.  Maintenant, on se lance dans la queue pour chercher la valise et la réconsigner pour qu'elle se rende à Montréal. Ensuite c'est le passage à la sécurité, enlever chaussures, etc. et, pour moi, Body-search à cause de mes hanches. Dans tous ça ma montre était restée dans un bac, heureusement nous l'avons retrouvée après avoir pris et repris le Skytrain. Il faut dire que j'étais un peu plus énervée de tout ça à cause de mon pouce endolori: je ne pouvait pas facilement enlever mes chaussures ni faire mes lacets et les zip de mon sac pour entrer et sortir le passeport étaient difficiles. . Quand tout ça est finit il faut reprendre les corridors Skytrain, etc. pour l'embarquement. Le tout a pris 3h et imaginez-vous que nous avons débarqués à la guérite D-39 et repartis de la guérite D-43 tout à côté!@#. Il me semble que consigner les valises jusqu'à destination, et laisser les passagers dans un transit lounge serait tout aussi sécuritaire et plus vite! comme d'ailleurs, dans tous les aéroports du reste du monde. Voilà pourquoi nous allons faire pour prendre un vol direct la prochaine fois.
Nous avons survolé le Nicaragua, je n'ai pas réalisé qu'il a un immense lac au Nicaragua, avec deux îles volcaniques au milieu. Très impressionnant à voir!
Le vol de Miami, d'une durée de 3h30, a été très cahoteux et donc les hôtesses n'ont pu nous servir notre petite boisson gratis que 20 min avant l'atterrissage à minuit. À Montréal tout est bien; pour passer l'immigration il y des machines maintenant et ça va super vite. Nos agents sont moins stressés et plus souriants, vive le Canada!
Après une visite chez Nana, nous chercherons notre cher Lucky-Luke et puis c'est Ugugapug dans ma nouvelle voiture!



Manguier, sur la route dee l'aéroport de Liberia

Arbre jaune à l'aéroport

Un volcan apparaît dans le hublot
 
Deux volcans!  Conception et Maderas; ils forment les îles Ometepe dans le lac Nicaragua

Le volcan Conception

Les volcans Conception et Madera

Miami la jungle de béton

mercredi 13 février 2013

Mercredi, 13 février, Flamingo Beach

 Iguane 

Geai à face blanche, bien couronné

 Quiscale à longue queue
 
 
 Aterrissage élégant d'une Aigrette

Danse dans les vagues

 Bombardement de pélicans

Quelles acrobaties!

Et voilà le poisson... Got ya

Encore

et encore

Baigneurs et pélicans s'ignorent 

Aigrettes

Ballerine

Bonsoir!


Aujourd'hui toute la journée "dolce far niente". La voiture est restée dans le stationnement et nous avons passé de la piscine à la plage. André a même travaillé un peu pendant que je faisait un tour dans le magasin de souvenirs; deux petits verres de Schnaps et une bonne carte de CR étaient mes seules trouvailles. Les robes de soleil étaient toutes d'une taille ridicule!
Ce matin, avant le petit déjeuner, bain dans la mer. La marée était très basse et cela m'a joué un tour: à marée basse les vagues se cassaient beaucoup plus loin qu'hier soir et là il y avait des roches cachées. J'ai perdu pieds en en heurtant une et la vague m'a bien attrapée. Je me suis tordu le pouce de la main droite et, sans pouce, la main devient plus ou moins inutile. Je ne peux même pas m'habiller! Alors je m'en suis tenue à la piscine car avec une main j'avais peur de retomber mais, surtout, c'était trop compliqué avec les douches et maillots collants à mettre etc. Ça a l'air que les plages parfaites et la vie de cocagne ne me vont pas!
André a pris encore beaucoup de photos de pélicans et d'autres animaux. C'est fascinant de les observer sans hâte. Les pélicans nous donné un vrai spectacle d'acrobatie aérienne. Le matin un bel iguane se bronzait sur les marches, il paraît quelle est là tous les matins. Sur le gazon à côté du restaurant, aire ouverte sans murs, des oiseaux sont venues guetter des miettes et aussi un geai bleu mais avec plus de panaches que les nôtres. Il a trois plumes courbées sur la tête ce qui lui donne une belle allure. Le soir c'est un raton laveur, comme chez nous, qui est venu au restaurant; malheureusement André n'avait pas la caméra. Le garçon lui a dit de s'en aller mais les clients n'ont rien dit. Je pense que si un raton se montrait la face au Cuisto du Nord, les clients feraient tout un tabac!
Comme happy hour nous avons mangé la deuxième mangue achetée hier, très yummi. La bouteille de Schnaps est finie, il est temps qu'on rentre! Ça sera une longue journée demain.

mardi 12 février 2013

Mardi, 12 février, De Samara a Flamingo Beach

Bye-bye Sol Samara

En route, bel arbre rose

Vaches curieuses

Boeufs à l'ouvrage

Petite saucette (on voit mon crane sortant de la vague)

C'est mieux à l'ombre avec une mangue 

Flamingo beach avec les pélicans

Pélicans à l'attaque 

Ça ne lâchait pas

André dans la piscine

 
Parade du Mardi gras

Une des marionnettes
 
Coucher de soleil artistique 

Deux soleils 


Départ presque nostalgique du petit hôtel familial malgré toutes ses lacunes. Hier soir la cuisinière était fâchée, elle ne voulait pas venir, alors nous avons attendu notre souper assez longtemps et Fernando, le gars de la réception, ne savait plus comment s'excuser.  Ce fut un excellent repas.
La route, asphaltée et bonne, passe par Nicoya, capitale du district, et par Santa Cruz. À Nicoya nous avons acheté des mangues, mmm, une tomate et des bananes. À côté il y avait une boulangerie qui avait un bon pain genre pizza, le lunch était prêt! La contrée est très différente: des collines sèches, des vaches et beaucoup de manguiers. Aussi il y avait des arbres de toutes les couleurs: rose, blanches, jaunes et rouges vraiment superbes.
Pour ne pas arriver à Flamingo Beach trop tôt, nous avons fait un détour par le Parc national de Baulas mais, a part du fait que nous avons payé pour le stationnement, le plage était comme les autres. Je pense que un peu plus loin, elle était laissée à l'état sauvage pour laisser les fameuses tortues en paix. Nous nous sommes baignés dans des vagues assez fortes.
Le pain et la mangue étaient délicieux.
Nous étions très curieux de voir notre hôtel, était-il vraiment sur la plage?
Oui, c'est un vrai Resort Hotel, la plage devant la porte, piscine et douche qui fonctionne bien. La chambre très grande, deux lits, table, rangement, etc. Elle donne sur le stationnement mais ce n'est pas mal car, de l'autre côté, il y a beaucoup de bruit (musique). La plage est impeccable, que du sable blanc! Vers 16h, à marée haute, c'était l'heure du souper pour les pélicans. Il y avait une centaine qui plongeaient autour de nous, ça faisait presque peur, comme chez Hitchcock! Il sont super efficaces, chacun sortait avec un poisson. Au coucher du soleil ils étaient partis, sauf un ou deux.
À notre surprise! c'est mardi gras aujourd'hui! Notre sieste fut interrompue par le tintamarre d'un défilé coloré. La fanfare a passé dans notre hôtel avant de faire le tour de Flamingo Beach.
Souper à l'hôtel. Nous n'avons pas prix le forfait "all you can eat all day" et, donc, nous avons commandé à la carte. Mais je pense qu'ils nous ont oubliés car notre repas n'arrivait pas; en tout cas nous nous sommes plaints un peu et le garçon s'est confondu en excuses et nous a offert salade et dessert "on the house". Vu que le WiFi marche bien, nous avons profité pour skyper à Nives, la seule qui était branchée. Notre sort, que se soit au Sol Samara ou au Flamingo Resort, est d'attendre notre souper!
Ensuite nous avons fait une promenade sur la plage sous un ciel magnifiquement étoilé. La lune est toute petite, nouvelle lune avant hier, alors les étoiles brillaient encore plus. Les lumières des quelques hôtels se perdent dans la noirceur total des environs. Vraiment le bord de l'océan la nuit c'est immense, on ne voit pas l'horizon, alors on est comme dans une boule: les étoiles en haut et partout du noir. Sauf nos petites lampes de tête.
Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit étoilée.

lundi 11 février 2013

Lundi, 11 février, Samara

La plage Carillo

Bougainviliers sur le chemin longeant la plage

Bien installés à l'ombre

La trace de tortue

Traces artistiques de source inconnue 

Super

Je flotte 

Héron

Crocodile

Dans le Jeep, en route pour l'aventure en kayak

En kayak

Héron perché

Iguane

Arrivée à l'océan 

Pique-nique aux fruits

C'est bon la mangue

Grand Héron en vol (photo miraculeuse prise avec la petite caméra)

On retraverse la rivière

Chemin typique 
 
Photo carte postale incontournable.  Plage de Carillo 


Notre excursion en kayak était confirmée pour 13h donc, pour bien profiter de la plage, nous sommes allés sur la plage Carillo à 3k au sud d'ici. Nous l'avons vue en arrivant de Monteverde et elle nous semblait très belle. On n'a pas été déçus; sable blanc sans coquillages ou roches, belle mer calme. En plus, cette plage est bordée de cocotiers sous lesquels il y a des petites tables avec des tabourets. Ça fait toute la différence; ici à la plage près de l'hôtel tous les arbres sont sur les propriétés privées alors on n'a rien pour déposer des choses et pas d'ombre. Nous avons aussi vu des traces fraiches de tortue et son nid. André a trouvé une idée super géniale pour remédier au problème de la clef d'auto: elle est électronique, donc on ne peut pas la mouiller, alors comment faire pour trouver un contenant étanche? Solution: des capotes! (Il y a belle lurette que nous n'avons pas acheté ces choses là!) Ça a fonctionné parfaitement. Alors nous nous sommes baignés longtemps, la clé dans la poche.  Puis nous sommes rentrées à l'hôtel pour manger et attendre notre guide.
C'était génial. Transport à l'arrière d'une jeep sur un banc de bois, cool! La rivière Oro est a une demi heure de jeep au sud de Samara. Pour y arriver les routes cahoteuses comme d'habitude avec des traversées de rivières.
En arrivant au lit de la rivière encore une traversée d'eau assez spectaculaire et tout de suite plein d'oiseaux. Les kayaks en plastique avaient des bancs en tissus avec dossiers qu'on accrochait dessus, c'était très confortable. J'avais un peu de misère à embarquer mon "body" raide mais le guide m'a aidée. Nous sommes descendus le Oro jusqu'à l'océan, 2 km. La jungle des deux côtés, des mangroves, des arbres géants et des arbres morts dans la rivière, superbe. La seule frustration d'André: il n'a pas osé amener le grande caméra dans le kayak alors pour tous les oiseaux que nous avons vus, pas de lentille télé, ni jumelles d'ailleurs. Nous avons vu trois sortes de hérons, des aigrettes, des roseated spoonbills, des flycatchers, des kingfishers, des sandpipers et un tas de petits oiseaux. Comme cerise sur le gâteau; les singes hurleurs dans un arbre. Ils crient souvent, d'où leur nom, et sont ainsi facilement repérables.
Arrivés à l'océan nous avons débarqué pour faire une pause avec rafraîchissements; une mangue fraîchement cueillie, un ananas lui aussi tout frais, des biscuits et de l'eau. Le tout servi avec un énorme couteau à la bonne franquette. Pour le retour la marée montante nous a aidés à remonter le fleuve. Une belle aventure.
Après la douche et le Happy hour nous avons voulu faire du changement et manger ailleurs mais, après deux tentatives non satisfaisantes, nous sommes revenus à l'hôtel. Finalement il est très bien et très calme et la bouffe et bonne. Seulement ils ont un problème de plomberie, souvent pas d'eau chaude mais il suffit de les appeler et 15 min plus tard l'eau est chaude... un vrai mystère. Faut prendre le beat de CR et ne pas s'énerver. C'est un petit hôtel qui veut jouer avec les grands et qui a du potentiel Il lui manque juste quelque finesses pour nos standards de gâtés pourris.
Et demain, Flamingo beach.