lundi 20 mai 2013

Jour 15, lundi 20 mai 2013. Zagreb


On se rend au cimetière en tansport public 
L'entrée principale
Les coupoles
À l'intérieur, de beaux jardins paisibles
Cortège funèbre avec voitures de golf  
Le tombeau de Petar Preradovic, premier poète croate
Superbes arcades
Le tombeau de Franjo Tudman, le premier Président de Croatie


Bon petit lunch avec Nicole Carreau et Loulou Vanasse
À une intersection, statue de Nikola Tesla. Oeuvre de Ivan Mestrovic

À la brasserie pour le repas d'adieu
André fait le discours de remerciement pour notre guide Vjeko.
 

Journée libre à Zagreb. Vjeko, notre guide, nous a proposé un tour guidé du cimetière Mirogoj, le "Père Lachaise" de Zagreb. Seulement la gang de Poly (Carreau, Hébert, Loulou et nous) sont allés. Nous avons pris le bus public pour nous y rendre.  Déjà ça c'est toujours amusant, une brève immersion dans la vraie vie des gens.
Le cimetière est comme un immense parc dont la façade d'entrée est une extravagance de style néo-renaissance avec 18 coupoles et des arcades. Dans ces arcades dorment plusieurs personnages connus de Croatie. C'est donc plutôt un cours d'histoire dans la nature que nous avons suivi. La chose bien est que les quatre religions de Croatie y sont representées sans séparation. Donc, on trouve catholiques, orthodoxes (écriture cyrillique), juifs (hébreu) et musulmans (arabe) plus ou moins mélangés.
Il y a le premier Président de la république Croate, Franjo Tudman, des patriotes croates, des poètes, des familles cossues
L'histoire de Petar Preradovic m'a intéressée, vu le mélange linguistique dans ma propre famille.  Petit, il ne parlait que l'allemand. Plus tard il s'est rendu compte de cette aberration, a appris le croate et est devenue le premier poète a écrire dans cette langue. Il est considéré comme le père de la langue croate et sa grammaire est utilisée aujourd'hui dans toutes les écoles.
L'après midi était beaucoup moins intellectuelle, en commencant par un bon repas sur une terasse ensoleillée. Ensuite nous nous sommes dispersés, André et moi sommes allés à la recherche d'un magasin qui pouvait nous imprimer une photo. André voulait donner une photo du groupe a Vjeko dédicacée par tous, en même temps que son cadeau en argent. Après trois essais nous avons trouvé un petit trou qui reparait des ordinateurs, des imprimantes, etc.  Le jeune, très sympathique, nous a aidés avec beaucoup de patience. Il n'y avait pas de WiFi, alors comment transférer la photo sur son ordi? Finalement c'est par texto d'un téléphone à l'autre que cela a marché. Je vous dit tous ça parce que pour cette demi heure de trafiquage, la photo 8x10, et l'enveloppe, il nous a chargé 3 Kuna = 60c. Ce sont ce genre de rencontres qui enrichissent le voyage.
Ensuite cafe et pipi, oui ça va toujours ensemble car les toilettes publique sont très rares et la politesse veut qu'on consomme avant d'utiliser les toilettes. Flanage; beaucoup de bijouteries et de chaussures, et surtout des cafés, je n'en ai jamais vu une telle concentration... et ils était tous pleins.  Il faut dire que le lundi de Pentecôte est férié ici, alors ça explique la présence de tant de gens locaux en train de se la couler douce.
Petit drink avec mon frère pour vider la bouteille de Schnaps, et souper dans une brasserie avec saucisse, fèves, genre de kebab, patates -- bon mais en peu lourd -- le tout arrosé avec de la bonne bière en fût. Discours d'adieu, remerciements.  Très réussi.
Khalas, c'est fini. J'espère que le printemps est arrivée dans le Nord, j'ai hâte de me mettre dans la terre, même avec nos fleurs plus modestes qui, comme nous, s'épanouissent dans notre climat un peu rude.

dimanche 19 mai 2013

Jour 14, dimanche 19 mai 2013. Îles Élaphitis, retour à Zagreb

Notre bateau pour aller aux îles Élaphitis
 
J'ai bien chanté
Première petite île en forme de panache :  Kolocep
 
Promenade agréable... un peu courte
Vieille église
Des fleurs partout
Arrivée à l'île de Sipan ...
... la plus grande des îles Élaphitis
Toujours des fleurs
Des églises partout pour une minuscule population
Église de St-Duh
On y célébrait la messe
Quelques courageux (ainsi que le photographe) sont montés jusqu'au toit  
Dans le restaurant, de vieilles presses à olives
Au retour, la mer était agitée
Notre guide Vjeko et les deux chauffeurs
Super bus 
Dernière vue de la côte dalmatienne 


Ce blog est un peu spécial car je l'écris de l'autobus. La raison est une grève des employés de Croat Air, donc pas de vol pour rejoindre Zagreb. La solution était de prendre le bus, l'agence a loué un grand bus très confortable avec deux chauffeurs pour qu'ils ne se fatiguent pas. C'est un long voyage, 680 km, la moité sur la route sinueuse de la côte. Nous nous sommes arrêtés dans un resto étonnamment bon sur le bord de la route; Schnitzel, salade, purée de pommes de terres.
Commençons au début; un petit bateau nous attendait au nouveau port de Dubrovnik pour nous amener sur les îles Elaphites. Premier stop, un peu trop court pour voir quelque chose. Beau petit village avec des jardins méditerranéens desquels je suis toujours très jalouses.
Deuxième stop une île un peu plus grande avec une église romane en très piteux état. L'UNESCO n'a pas passé par là! Heureusement, le lunch était très bon, ce qui arrange toujours les humeurs. Une chance car c'est en ce moment que Vjeko nous a annoncé la nouvelle qu'on allait passer 8h dans l'autobus au lieu du souper typique suivi de l'avion.
Au retour, la mer était agitée ce qui a dérangé certains personnes. J'ai eu de la chance, je me suis mise à chanter (inaudible avec moteur et vent!) et, comme ça, je n'ai pas eu le mal de mer, au contraire je me suis bien amusée durand l'heure et demie qu'a duré la traversée. Ensuite, retour a l'hôtel pour ramasser les bagages et en route pour Zagreb. Dans les circonstances tout va très bien mais c'est quand même une journée un peu plat, avec beaucoup de voyagement assis.
Demain c'est journée libre, je pense qu'on va commencer a faire la grasse matinée!
Écrit sur l'autoroute a 400 km de Zagreb.

samedi 18 mai 2013

Jour 13, samedi 18 mai 2013. Île de Korcula, souper traditionnel


En route pour l'île de Korcula
 
Petite navette pour la traversée de 15 minutes
Sur le bateau
Nous arrivons à Korcula
 
 La porte Terre, entrée principale de la vieille ville
Un balcon reliant la maison et la chapelle d'une confrérie 
Un clocher typique
St-Roch montrant sa plaie due à la peste
 
Photo de groupe devant la chapelle et le site de naissance de Marco Polo

Petit arrêt sur le chemin du retour
Le "mur de Chine d'Europe" à Ston
En route pour le souper chez Osojnik.  Vue spectaculaire du pont et de Dubrovnik
Les trois générations de la famille Osojnik nous accueillent
Grand-père nous fait danser 
Tous participent 

Grand-père et sa bru
 Nous voici tous les deux
Vjeko entouré de ses admiratrices
Avec Franz et une des hôtesses 
Installés pour l'excellent souper

Ce blog sera difficile à écrire, il est 23h30, la soirée fut très arrosée, suivie d'une jasette avec Franz et Jennifer au bar de l'hôtel alors je ne sais pas si mes idées seront cohérentes.
Départ a 8h (!! pénible), pour prendre le bus direction de l'île de Korcula. Beau voyage le long de la cote avec un temps splendide mais frais. Un petit bateau nous a amené sur l'île en 15 min. Là-bas une guide très sympathique pleine d'humour nous a accueillis. La ville de Korcula sur l'île du même nom est une ville vénitienne, bien sur il y avait des Grecs et des Croates avant mais ce qui reste a voir maintenant vient de la période vénitienne. Les remparts de la ville étaient érigés contre la république de Dubrovnik et contre les Ottomans. Elle est toute petite mais stratégiquement importante sur un chenail de navigation. Son plan urbain est en forme de poisson avec une rue centrale coupant la ville en deux, la cathédrale au milieu est des arètes de chaque côté. Les ruelles vers l'ouest sont droites pour laisser passer le vent doux, alors les ruelles de l'est sont courbés pour empêcher le vent froid de pénétrer a l'intérieur. Je trouve ça génial que les anciens connaissait la nature si bien et utilisait les phénomènes a leur avantage.
Anciennement la ville vivait des chantiers maritimes et des carrières de calcaires, aujourd'hui c'est le tourisme, le vin et les olives. A la question; de quoi vivent les gens en hiver quant il n'y a pas de tourisme, la guide répond : on se débrouille. Finalement elle a avoué que il y avait pas mal de combines et de de revenus non déclarés et que les gens vivait sans stress, sans travailler trop fort et que les illois étaient très heureux! Temps mieux pour eux.
La ville clâme être la ville natale de Marco Polo. Plusieurs faits corroborent cette possibilité, cependant la vie de Marco Polo est assez floue, deux autres villes se donnent ce titre. Comme notre guide disait avec humour: une chose est sure vous regardez une maison du XVI siècle qui est la maison natale d'un homme du XIII siècle! De fait l'emplacement est possiblement celui de la maison en bois que Marco habitait. C'est tout de même une bonne histoire.
Après le tour guidé, un excellent déjeuner, un peu de flanage dans les ruelles et puis retour au bateau pour 14h15.
Arrivée à l'hôtel vers 17h pour nous reposer  et puis le bus pour un souper chez l'habitant,
Cet habitant était a 1h de route de Dubrovnik a l'intérieur des terres, très beau panorama. En arrivant nous avons eu un peu peur car il y avait un grand bus stationné là. Alors l'illusion d'un petit souper intime avec des paysans s'est dissipée un peu. En effet, en arrivant il y avait beaucoup de monde mais ils sont partis manger dans une autre salle et nous avons eu toute l'attention de nos hôtes : trois générations de croates en costumes nous ont accueillis. Pour commencer : Schnaps, figues et organges sèches. Ensuite danse sur une musique d'une sorte de viole jouée par le grand père . Ensuite speck d'une très bonne qualité, piqués sur une branche de laurier et rôti quelques secondes sur un feu de branches de laurier. Très savoureux. Après nous sommes descendus dans une autre pièce pour le souper qui était très très bon. Aussi le vin maison était fourni et nous avons bien profité. A la fin tout le monde était de bonne humeur avec chansons et blagues. Voilà que se termine notre dernière soirée sur la cote; pour moi un très bon souvenir.