Les bombardements par les Serbes et les Monténégrins de 1991 à 1992. En rouge les édifice détruits, en noir, les toits détruits
Les croates ne sont pas à la veille d'oublier
Le cloître des franciscains
Beaux détails
Pietà, sur une des portes de l'église des Franciscains
Clocher de l'église des Franciscains
Palais Sponza (ancienne douane)
Église St-Blaise
Roland, qui a sauvé les habitants de Sarazin, son bras fait une coudée (31 cm)
Le Palais des Recteurs
Au resto pour un bon petit lunch
La grande Fontaine de Onofrio
La rue principale (Stradun)
Pas mal à pic
Les toits de Dubrovnik
La ville de Toulouse a fait don des tuiles pour la restauration après les bombardements
Tour de protection
André dans la guérite
Presque finie la tournée, 2km et 744 marches
Petite saucette dans l'adriatique
Pont Franjo Tudman (le 1er président de la Croatie) et nouveau port
Dubrovnik, la perle de l'Adriatique! Nous sommes partis en bus avec une température incertaine. La guide locale nous y attendait, malheureusement elle n'était pas enthousiaste et faisait sa job tout simplement; elle avait l'air d'en avoir mare des touristes. Malgré ça, la ville est très intéressante, des batiments surtout du XVe au XVIIe siecles. Personnellement, je trouve que les autres villes que nous avons vues, comme Split ou Sibenic, étaient presque aussi belles avec moins de monde. Mais les ramparts sont vraiment impressionnants et tout à fait uniques. C'est la première fois que j'aie vu une ville complètement encerclée, j'ai senti l'effet de protection qu'un mur comme ça peut engendrer. Sur trois côtés, les murs sont directement sur la mer, ils font 25m de haut, de quoi avoir le vertige avec la mer qui bouillonne en bas! Du côté du port, des tours épaisses assurent la protection, côté terre un deuxième mur avec dix bastions, garde la ville. Évidemment les ramparts ne pouvait rien contre le bombardement de l'armée serbe et monténégrine en 1991-92. Plus de 2000 obus sont tombés sur la ville malgré qu'elle était déjà classée au patrimoine de l'UNESCO. Les dégâts humains, matériels et économiques furent catastrophiques. Heureusement, l'énergie des habitants avec le support de l'Union Européenne et l'UNESCO ont fait renaître la ville. La reconstruction est fantastique, il faut vraiment regarder les plans pour apprécier le travail énorme qui a été fait.
Sur les photos vous allez trouver le ciel en peu gris, malheureusement il a plu juste pendant l'heure où nous étions sur les ramparts, tout de suite après, le soleil est revenu. La marche sur les ramparts n'était pas incluse dans le tour guidé, la circonférence est 2km, et il y a 744 marches, alors peu de personnes du groupe sont allés. Pour les détails de la ville, je me fie aux photos.
Je n'ai pas de petites histoires à ajouter. Peut être le fait que le Recteur, nom du dirigeant de la république (tel que décrit dans mon blog d'hier, Dubrovnik était une republique libre, la République de Ragouse, de 1358 à 1808 (invasion de Napoléon)), était choisi parmis le conseil pour 1 mois à la fois! Durant ce mois, il restait seul au palais pour se dévouer totalement aux affaires publiques. Pas mal génial je trouve, d'ailleurs c'était efficace puisque la ville est restée en paix pendant plusieurs siècles.
Nous avons déjeuné dans un petit resto en compagnie des Carreau, de Loulou et de Franz et Jennifer.
Retour en minibus a 16h. Le temps était devenu chaud et beau, donc André et moi avons enfilé nos costumes de bain pour découvrir l'accès à la mer. Pas évident : l'hôtel et sur un promontoire. Nous l'avons trouvé; la plage était toute petite avec des galets mais avec une eau claire magnifique. Donc petite saucette rafraîchissante en compagnie de trois belles sirènes de Göteborg, Suède, qui ont pris la photo témoin. Elles était très sympathiques, tatouées sur tout le corps.
Excellent souper au resto Komin près de l'hôtel. Le souper s'est terminé avec un échange de chansons avec une chorale australienne qui soupait là aussi. Après, visite au bar avec Franz. Très bonne journée.
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